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jeudi 12 juillet 2012

Les premiers 1075 kms : l'Italie

Samedi 30 juin 2012

Apres des aurevoirs emus a la Grange et ses habitants, nous prenons finalement la route en fin d'apres-midi, sans trop comprendre ce que nous nous aprettons a entreprendre. Notre periple commence par refaire une fois de plus le chemin de nos deux boulots, presque comme d'habitude. On depasse Saint Laurent du Pont apres avoir recuperer une derniere piece manquante au club des 2 Pattes en Chartreuse, grace a quoi tout cela est possible. Puis, nous traversons Chambery et achetons au passage une carte routiere d'Europe et une glaciere. On se dit que finalement, ca pourrait nous etre utile en chemin... Sous nos roues, la route nous mene jusqu'au Col du Mont Cenis, tres justement conseille par l'ami Manu, lors du depart. Skargotte arpente sa premiere cote vaillement et vient a bout des 2083 m d'altitude apres quelques suees. On lui ouvre gentiment les joues d'ailes pour la rafraichir. La premiere nuit fut fraiche contrairement a toutes celles qui lui succedent.

Dimanche 1 juillet 2012

Trop froid et trop venteux pour nous permettre de dejeuner, nous prenons doucement la direction de l'Italie, agrementee de quelques arrets.



Ce jour la, nous traversons l'Italie du nord car Pier a decide de dormir au bord de la mer - ce qui n'est absolument pas pour me deplaire, vous me connaissez. 
Arrives dans la region de Venise, impossible de se garer pour la nuit dans un coin tranquille. Chaque centimetre carre est occupe par des campings. Pas le choix, on en cherche un qui ne nous deplaise pas trop. Et on en trouve un apres quelques essais infructueux. On tombe sur un gars adorable qui nous raconte le lendemain qu'l est parti a 50 ans en sac a dos visiter le Guatemala alors qu'il n'avait jamais voyage de sa vie !!! 

Lundi 2 juillet 2012

Avant d'affronter la chaleur a Venise, nous nous offrons une matinee dans la mer (25C a vue d'orteils), impossible de faire sortir Pier de l'eau. Il m'a fallu moults arguments de glaces pour que nous puissions lever l'ancre.
Contrairement a nos apprehensions, cette ville est assez agreable a visiter malgre la chaleur et les touristes. C'est toujours possible de tourner dans une ruelle abritee du soleil, rafraichie par l'air de la mer et trop petite pour attirer l'oeil des troupeaux de touristes.



Yaya, Bruno, nous n'avons pas arrete de penser a vous en souvenir d'une semaine mythique pour les deuchistes du monde entier... Le plus tragique fut quand Pier s'est senti de pousser la chansonnette. Vu le nombre de gondoliers, il n'a pas pu resister (mes oreilles n'ont plus n'ont pas resiste...)


En fin d'aprem. nos jambes nous rappellent qu'il est temps de reprendre la route. Nous faisons un detour par la mer. Bain de minuit par nuit de pleine lune, repas sur la plage et ... attaque en meute de moustiques !!! On leve le camp et on galere jusqu'a 4h du matin pour trouver un endroit ou se garer pour dormir. Finalement, touche par notre epuisement, le Bon Dieu nous offre un coin de pelouse a l'ombre d'une de ses adorables eglises... mais pour 4 heures seulement. 

1 commentaire:

  1. petit passage romantique .... Anne tu nous raconteras le romantisme du barbue

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